Si l'étude, déjà ancienne des composantes multimodales de la communication fournit aujourd'hui des cadres pertinents pour l’analyse de la production des significations sociales, de l’organisation de l’interaction et du partage des connaissances, cet ouvrage propose de les traiter dans leur rapport à la formation des professionnels en éducation.

L'illusion d'une certaine unité du monde enseignant perdure dans les représentations, en décalage avec les études qui montrent les segmentations de ce groupe social. Peut-on alors parler d’une «identité» enseignante ? Quel rôle y jouent les politiques éducatives et la prescription institutionnelle quand ils fixent les critères du «bon» enseignant.

Comment une musique sans texte peut-elle avoir du sens ? Au lieu de défendre un point de vue, le livre cherche à resituer les débats et à élaborer des familles de pensée. Il intègre la question de l'interprète. Il ouvre vers une analyse comparée des différents styles musicaux, dans leurs implications esthétiques et anthropologiques.

À partir d'une enquête sur les carrières, la production savante et l'action politique de ceux qui ont utilisé professionnellement leur connaissance de la langue arabe, — savants orientalistes, interprètes militaires et civils, professeurs, employés de l'État –, l’ouvrage propose une approche inédite du processus colonial au Maghreb et au Levant.

En intégrant les acquis les plus récents de l'historiographie, cet ouvrage propose de repenser l'histoire de l'école républicaine en examinant la relation que l'école française – et plus généralement le processus de « nationalisation » du système scolaire – entretient avec les expériences en cours dans les autres pays occidentaux.