Tracés. Revue de Sciences humaines est une revue de recherche en sciences humaines et sociales, publiant deux numéros thématiques par an et des hors-série. Ces numéros rendent compte d'un débat ancien qui a pris un tour nouveau en raison de l'actualité éditoriale ou politique, soumettent à une interrogation croisée une notion que les multiples traditions intellectuelles et disciplinaires abordent habituellement en ordre dispersé, ou explorent un champ de réflexion émergeant. Tracés revendique un véritable pluralisme, dont témoigne la variété des thèmes et des approches publiés. Le comité de rédaction de la revue, composé de jeunes chercheurs issus de diverses disciplines poursuit un projet interdisciplinaire fort, qui se traduit notamment dans le choix des articles, notes, traductions et entretiens composant chacun des numéros.
Revue soutenue par l'Institut des Sciences Humaines et Sociales du CNRS.
Les textes rassemblés dans ce numéro ont en commun d'essayer d’aller au-delà des définitions a priori des termes pirate, pirater, piraterie, piratage pour qualifier des situations, des activités et des êtres donnés. Ils s’interrogent sur ce que l’usage de ces termes fait voir et sur ce qu’il dissimule, sur ce qui est mis en œuvre dans les processus
Guillaume Calafat, Arnaud Fossier, Pierre Thévenin
Depuis une vingtaine d'années environ, on assiste à de sensibles évolutions, qui voient les sciences sociales s'aventurer franchement sur le terrain du droit et prendre en charge des questions qui touchent aussi bien aux usages du droit qu’à son fonctionnement spécifique et technique.
Ce numéro de la revue Tracés souligne l'intérêt, pour les chercheurs, de se pencher sur des aspects de l'activité ludique qui peuvent ne pas être – ou ne pas paraître – essentiels au fonctionnement du jeu lui-même, mais qui peuvent indéniablement l'orienter ou modifier les enjeux sous-jacents de l’activité.
Ce numéro regroupe des contributions empiriques et théoriques qui étudient les modes d'existence et d’apparition des êtres collectifs quand ils sont envisagés comme des vecteurs d’action.
À partir d'entretiens et d'archives ce numéro se propose d'étudier non seulement la position sociale des minoritaires, mais aussi leur propre positionnement et vécu par rapport au cadre qui les stigmatise et par rapport à leur propre identité.
Alors que la confiance est de longue date un objet d'investigation légitime des sciences humaines et sociales,son antonyme, la méfiance, est relativement rarement analysé pour lui-même. Le présent numéro souhaite au contraire la construire comme un objet propre d'investigation.
À un moment historique de remise en cause du travail salarié et de sa capacité intégrative dans la société, de montée du chômage et de marchandisation générale de l'activité humaine, ce numéro souhaite poursuivre cette entreprise de dénaturalisation du travail en appréciant les luttes de qualification qui viennent renégocier ses frontières.
Pierre Charbonnier, Romain J. Garcier, Camille Rivière
Ce numéro interroge la terre comme objet de pensée, comme enjeu de pouvoir et comme lieu d'exercice d'une multiplicité de puissances d’agir et de devenirs politiques. Il cherche à éclairer différentes facettes du revenir de la terre – et ce faisant, à remettre la terre au cœur des interrogations du contemporain.
Samuel Hayat, Judith Lyon-Caen, Federico Tarragoni
Ce numéro construit la notion de singularité, dans une approche interdisciplinaire, en prenant un double point d'appui. Le premier est celui des opérations analytiques,le deuxième est celui, plus empirique, des processus de singularisation des individus à partir de pratiques sociales et de sociabilités ordinaires.