Tracés. Revue de Sciences humaines est une revue de recherche en sciences humaines et sociales, publiant deux numéros thématiques par an et des hors-série. Ces numéros rendent compte d'un débat ancien qui a pris un tour nouveau en raison de l'actualité éditoriale ou politique, soumettent à une interrogation croisée une notion que les multiples traditions intellectuelles et disciplinaires abordent habituellement en ordre dispersé, ou explorent un champ de réflexion émergeant. Tracés revendique un véritable pluralisme, dont témoigne la variété des thèmes et des approches publiés. Le comité de rédaction de la revue, composé de jeunes chercheurs issus de diverses disciplines poursuit un projet interdisciplinaire fort, qui se traduit notamment dans le choix des articles, notes, traductions et entretiens composant chacun des numéros.
Revue soutenue par l'Institut des Sciences Humaines et Sociales du CNRS.
Alors que la confiance est de longue date un objet d'investigation légitime des sciences humaines et sociales,son antonyme, la méfiance, est relativement rarement analysé pour lui-même. Le présent numéro souhaite au contraire la construire comme un objet propre d'investigation.
Pierre Charbonnier, Daniela Festa, Yaël Kreplak, Christelle Rabier, Pierre Saint-Germier
Ce numéro hors-série est construit autour de la traduction et la discussion de textes de chercheurs étrangers répartis dans trois dossiers thématiques distincts: l'analyse de l'interaction sur la base des travaux de Charles Goodwin, la cliométrie et la théorie des communs.
Adrien Chassain, Pauline Clochec, Gilles Guilhem Couffignal, Chloé Le Meur, Marc Lenormand, Marine Trégan
À partir d'entretiens et d'archives ce numéro se propose d'étudier non seulement la position sociale des minoritaires, mais aussi leur propre positionnement et vécu par rapport au cadre qui les stigmatise et par rapport à leur propre identité.
Ce numéro regroupe des contributions empiriques et théoriques qui étudient les modes d'existence et d’apparition des êtres collectifs quand ils sont envisagés comme des vecteurs d’action.
Anaïs Albert, Fanny Gallot, Sonia Goldblum, Marc Lenormand
Traduire et introduire. Mahmood/Schmitz/Donaldson/Kymlicka
Ce numéro est construit autour de la traduction de textes de chercheurs étrangers, sélectionnés par la revue pour leur caractère emblématique. Chacun des deux dossiers qui suit accompagne ces traductions d'un ensemble d'articles originaux qui les contextualisent et en explicitent les enjeux.
Ce numéro de la revue Tracés souligne l'intérêt, pour les chercheurs, de se pencher sur des aspects de l'activité ludique qui peuvent ne pas être – ou ne pas paraître – essentiels au fonctionnement du jeu lui-même, mais qui peuvent indéniablement l'orienter ou modifier les enjeux sous-jacents de l’activité.
Guillaume Calafat, Arnaud Fossier, Pierre Thévenin
Depuis une vingtaine d'années environ, on assiste à de sensibles évolutions, qui voient les sciences sociales s'aventurer franchement sur le terrain du droit et prendre en charge des questions qui touchent aussi bien aux usages du droit qu’à son fonctionnement spécifique et technique.
Olivier Allard, Guillaume Calafat, Natalia La Valle
Traduire et introduire : Calveiro / Smail / Strathern
Ce hors-série de Tracés repose sur l'idée que l'espace universitaire est mondialisé mais loin d’être homogène pour autant : si beaucoup de travaux étrangers sont (plus ou moins) accessibles aux chercheurs français, ils ne sont pas tous également lus et discutés. Il y a donc un intérêt à débattre spécifiquement de l’œuvre d’auteurs étrangers.
Les textes rassemblés dans ce numéro ont en commun d'essayer d’aller au-delà des définitions a priori des termes pirate, pirater, piraterie, piratage pour qualifier des situations, des activités et des êtres donnés. Ils s’interrogent sur ce que l’usage de ces termes fait voir et sur ce qu’il dissimule, sur ce qui est mis en œuvre dans les processus
Alors que l'école semble plus que jamais prise dans la contradiction entre reproduction des inégalités et ambition à former des citoyens libres et égaux, ce numéro choisit de réinterroger l’articulation classique entre éducation et émancipation.