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Laboratoire italien. Politique et société, n°25/2020
Mots et gestes dans l'Italie de la Renaissance
Laboratoire italien
Revue exclusivement électronique (à partir du n° 16/2015) disponible en libre accès sur OpenEdition Journals
La première modernité pose de multiples manières la question de la diversité du langage non verbal : naturel, non contrôlé, ou construit et codifié. Selon quels paramètres, avec quels objectifs s'interroge-t-on sur ce mode de déchiffrement du monde qui, à travers des signes non verbaux directs, ou indirects, est perçu comme un moyen de communication universel, ou est patiemment appris dans la perspective d'une maîtrise technique (du dessinateur au chirurgien, du courtisan au comédien, du prédicateur au juriste ou diplomate) ? Dans le vaste remaniement des codes, suscité par des savoirs naissants (archéologie, philologie) et par les bouleversements politico-religieux, les interactions entre le mot et l'image introduisent des formes inédites de perception de ce qui est vu et de ce qui est dit ou écrit, selon des articulations nouvelles. La fixité de l'écrit et du dessin, plus affirmée et étendue à un plus vaste public (grâce à l'imprimerie et à la gravure), et la labilité inhérente à la gestualité, parfois fugitive, souvent temporaire, donnent le jour à des frottements des paroles contre les gestes, à un jeu des apparences et des signes, de la surface et de la profondeur, avec de nouveaux statuts de l’image (la dévotion se conjuguant avec l’illustration) et des agencements multiples de mots, de gestes et de voix dans l’inventivité du théâtre profane, ou dans les pratiques diplomatiques et juridiques, nourris par la diversité foisonnante et tâtonnante des mots pour dire les nuances de la gestualité.
Jean-Louis Fournel
: 029273188
Jean-Louis Fournel, Jean-Claude Zancarini
Ce livre est fondé sur l'analyse d’une conjoncture – la condizione de’ tempi – marquée par la création, à Florence, de la République du Grand Conseil et, surtout, par l’existence de « l’état de guerre » qui s’installa dans la péninsule italienne en...
Collaborations intellectuelles ou scientifiques :
Jean-Louis Fournel, Matteo Palumbo
Ce numéro particulier, conçu comme un dossier d'intervention, analyse les bouleversements induits par la pandémie de Covid-19 au sein des universités, tant dans les relations pédagogiques que dans les effets que provoque l’éloignement de l’espace dévolu d’ordinaire à la vie de la communauté uni-versitaire et à la transmission des savoirs.
Jean-Louis Fournel, Christian Biet
Ce dossier s'intéresse au moment qui suit le conflit, à ce que l’on nomme le plus souvent « l’après-guerre » et qui est toujours perçu comme moment problématique, comme un processus toujours inachevé dont on sait quand il commence mais jamais vraiment quand il s’achève.
Jean-Louis Fournel
Pour la première fois, la revue Laboratoire italien consacre un numéro entier à la publication de textes inédits.
Jean-Louis Fournel, Romain Descendre
Hors Collection
Cet ouvrage a été conçu pour donner une image polyédrique des travaux qui ont pu se nourrir des études de Jean-Claude Zancarini ou croiser et rencontrer ses recherches, voire dialoguer avec elles autour de quelques thèmes cruciaux:l'histoire de la Florence républicaine pendant les guerres d’Italie, la pensée du conflit et la langue de la politique.
Jean-Louis Fournel, Jacques Guilhaumou, Jean-Pierre Potier
Gouvernement en question(s)
Jean-Louis Fournel, Christian Del Vento
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