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Revue  : Laboratoire italien
Politique et société
Editeur en chef Jean-Louis Fournel

Laboratoire italien se propose de constituer un lieu de réflexion et de débat pour quiconque s'intéresse à l'Italie en tant que laboratoire politique. Postuler un « laboratoire politique » italien signifie considérer l'Italie, dans sa pluralité et diversité, du Moyen Âge à nos jours, comme un lieu de réalisations et de réflexions politiques spécifiques qui ont pu avoir quelque importance au-delà des frontières de la péninsule. Concevoir l'Italie comme un « laboratoire » signifie aussi, sur le plan de la méthode, promouvoir des analyses fondées sur des expériences autant que sur des textes et des concepts. Il ne s’agit donc pas seulement de faire dialoguer les auteurs mais de les inscrire dans l’histoire brûlante de leur cité et, tout à la fois, dans les traditions textuelles – juridique, littéraire, philosophique, etc. – qu’ils modifient ou enrichissent, de donner de la vie à leurs mots et de les replacer dans le champ des objectifs qu’ils servent et des enjeux qu’ils dévoilent.
Chaque numéro de Laboratoire italien comporte un dossier monographique, des articles de varia, des publications de textes et documents inédits et des lectures d’ouvrages récemment publiés.
Laboratoire italien est une revue publiée par ENS Éditions et qui bénéficie du soutien de l’UMR 5206 Triangle (ENS de Lyon / Université de Lyon) et du Dipartimento di scienze giuridiche de l’Université de Trente.

La revue revue Laboratoire italien a cessé de paraître en version imprimée à compter du n° 16/2015.

La revue dans sa version numérique est diffusée sur la plateforme Revues.org

 

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    retrier par titre

Claire Lorenzelli, Matteo Pasetti
Laboratoire italien, politique et société. n°32/2024
Le corporatisme fasciste à l'étranger. Circulations, réceptions, hybridations
Ce numéro interroge la circulation, la réception et les formes d'hybridation du corporatisme de l'Italie fasciste dans le monde entre les années 1920 et 1950. En postulant l’idée d’un « laboratoire corporatif », italien et international, ce numéro souhaite proposer une histoire transnationale de ce modèle politique, économique et social.



Maxime Boidy, Marie Fabre, Alice Leroy
Laboratoire italien. Politique et société, n°31/2023
Gênes 2001. Histoires, mémoires et futurs d'un événement politique
Les douze contributions de ce numéro interrogent la mémoire du contre-sommet altermondialiste du G8 de Gênes en juillet 2001, vingt ans après sa répression féroce par la police italienne, en croisant les perspectives issues des sciences sociales, des études littéraires, de l'histoire orale, des études cinématographiques et des études visuelles.



Patricia Gaborik, Stéphanie Lanfranchi, Élise Varcin
Laboratoire italien. politique et société, n°30/2023
Mussolini in Arte / Arte in Mussolini Perspectives italiennes et internationales
Dans le sillage des travaux récents sur la place centrale de la culture dans le projet totalitaire fasciste, ce numéro interroge plus spécifiquement le rapport de Mussolini aux arts et inversement, en étudiant les enjeux esthétiques et politiques des représentations du « duce »– en Italie, aussi bien que leur circulation à l'étranger.



Giancarlo Alfano, Laurent Baggioni
Désastres et catastrophes sont ici envisagés dans les formes d'écriture qu'ils suscitent au sein du monde humain qu’ils bouleversent. Ici, Les cas d’études illustrent combien la variété et la fluidité des formes rhétorico-littéraires employées constitue, dans l’Italie des XIV-XVIIe siècles, un puissant facteur d’évolution de la langue entres autres



Marie Fabre, Corinne Manchio, Béatrice Manetti, Francesca Irene Sensini
Laboratoire italien. Politique et société, n°28/2022
"Un roman de formation collectif". Les revues féministes en Italie des années 1970 à nos jours
Ce dossier de Laboratoire italien fait suite à un numéro consacré aux Voix et parcours du féminisme dans les revues de femmes (1870-1970) et propose un premier état des lieux des revues féministes italiennes depuis les années 1970 jusqu'au tournant numérique du nouveau millénaire et à la dimension transnationale des féminismes contemporains.



Jean-Louis Fournel, Matteo Palumbo
Ce numéro particulier, conçu comme un dossier d'intervention, analyse les bouleversements induits par la pandémie de Covid-19 au sein des universités, tant dans les relations pédagogiques que dans les effets que provoque l’éloignement de l’espace dévolu d’ordinaire à la vie de la communauté uni-versitaire et à la transmission des savoirs.



Laura Fournier-Finocchiaro, Liviana Gazzetta, Barbara Meazzi
Laboratoire italien. Politique et société, n°26/2021
Voix et parcours du féminisme dans les revues de femmes (1870-1970)
Entre le XIXe et le XXe siècle, les revues des femmes ont été le principal instrument de débat et de rassemblement du féminisme italien. Elles ont joué un rôle crucial dans les relations des Italiennes avec les associations du féminisme international et elles illustrent la complexité des motivations et des combats féministes.



Jean-Louis Fournel, Corinne Lucas Fiorato
Laboratoire italien. Politique et société, n°25/2020
Mots et gestes dans l'Italie de la Renaissance
Ce numéro s'interroge sur un aspect peu étudié des travaux sur le corps : les interactions entre les deux systèmes sémiotiques que sont le langage verbal et un aspect du langage corporel qu'est le geste. Dans leurs interférences s'élabore dès le XVIe siècle une transformation profonde des fonctions sociale et individuelle du «visibile parlare».



Enrico Mattioda
Ce numéro de Laboratoire italien entend considérer les narrations à travers lesquelles hommes et femmes ont interprété leur expérience des camps d'extermination et de concentration nazis. C’est à eux que l’on doit la création d’une mémoire culturelle partagée qui est aujourd’hui mise en discussion par les instruments rhétoriques de la post-vérité.



Giorgio Bottini, Fiona Lejosne
Laboratoire italien. Politique et société, n°23/2019
L'office du silence : les devoirs du secrétaire (XVe-XVIe siècle)
Acteur central de l'Italie de la Renaissance, le secrétaire revêtit tour à tour les fonctions de scripteur, de conseiller ou d’émissaire. Ce dossier apporte un nouvel éclairage sur les différentes facettes de cette figure qui répondait à des besoins cruciaux dans la péninsule italienne alors aux prises avec une instabilité croissante.



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