Regroupant des communications où l’anglicité prédomine dans les démarches critiques, cet ouvrage prend pour objet le mal et ses représentations : mythiques, poétiques, graphiques, musicales au XVIe et XVIIe. Sorcières, guérisseuses, Machiavels, Antéchrists incarnent au théâtre ou dans la littérature pamphlétaire des XVIe et XVIIe siècles des « agents du diable ». De même, la « diabolisation » du mal, au théâtre comme sur la scène politique, permet la mise en évidence des jeux pervers du discours. Cette attention à la poétique du mal s’étend également à des poètes comme Coleridge ou Robert Graves aux XIXe et XXe siècles.