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 |  |  |  | Tracés, hors-série 2018Les sciences humaines et sociales au travail (I).  Faire revue  Tracés
 
 
 	 
		
 
	
   
		 
En considérant les chaînes du travail éditorial, les temporalités et les conditions sociales de production comme la place des différent-e-s actrices et acteurs dans l'élaboration des revues scientifiques, ce numéro hors-série de Tracés veut réfléchir aux effets du format revue sur la production et la réception du savoir en sciences humaines et sociales. Il invite des études réflexives par des membres de différentes revues, jeunes ou plus installées, ainsi que des analyses transverses intéressant plus généralement les revues. Dans « Faire revue », trois dimensions essentielles sont analysées. Une première perspective définit la revue comme un lieu de pouvoir, où le statut professionnel et le profil sociologique de ses membres, le rôle attribué à chacun-e, ainsi que les thèmes abordés ou les modalités de traitement des articles interrogent en son cœur les rapports entre pouvoir et savoir scientifique. La deuxième dimension est celle des conditions de travail et de l'économie des revues. Quels sont leurs financements et les choix stratégiques qui bien souvent en dépendent ? Pourquoi une revue passe-t-elle au tout numérique tandis qu’une autre fait le choix du papier et d’un travail graphique soigné ? La question de l’accès libre est-elle purement financière ? Quels effets produisent les environnements électroniques de publication sur les métiers de la chaîne éditoriale ? Nous intéresse ici l’incidence de ces dimensions sur les conditions matérielles de production de la revue. Enfin, celle-ci est pensée pour être lue. Interroger la réception, réelle et souhaitée, les écarts ou mises à l’écart, permet de comprendre aussi comment s’oriente la production du savoir à travers des cas singuliers. 
		 Avant-propos Les sciences humaines et sociales au travail Anthony Pecqueux et Christelle Rabier, pour le comité de rédaction Éditorial Le savoir-faire des revues Amina Damerdji, Samuel Hayat, Natalia La Valle, Anthony Pecqueux et Christelle Rabier En revue(s) La revue généraliste : une institution fragile. Le cas d'Esprit Alice Béja La revue : un lieu de contestation ? Wolf Feuerhahn et Olivier Orain Revue pratique Manuel Charpy Reprendre Nadeau Dominique Goy-Blanquet Un parcours éditorial au service des sciences humaines Marie-Luce Rauzy Si le roi savait François Briatte, Isabelle Bruno, Guillaume Carnino, Béatrice Cherrier, Cynthia Colmellere, Denis Colombi, Marine Dhermy-Mairal, Christopher Donohue, Stéphane Dufoix, Volny Fages, Jean Frances, Yann Giraud, Christophe Granger, Olessia Kirtchik, Jérôme Lamy, Sébastien Plutniak, Daniel Poitras, Arnaud Saint-Martin et Oliver Schlaudt Transverses Les revues et les images Sophie Cras et Constance Moreteau La place paradoxale de la traduction dans les revues françaises en sciences humaines et sociales Anne Madelain Repenser l'héritage critique des revues Thomas Franck, Caroline Glorie et Alain Loute Accès ouvert et bibliodiversité François Théron Ce que la revue fait à ses articles. Réflexions génétiques et linguistiques Stéphanie Fonvielle Pourquoi je ne publie(rai) plus (jamais) dans des revues scientifiques. Olivier Ertzscheid Entretiens Tracés à l'épreuve de la parité. Entretien croisé avec Sonia Goldblum, Yaël Kreplak, Cécile Lavergne et Lucy Tangy Propos recueillis par Anaïs Albert et Christelle Rabier et introduits par Anaïs Albert Quand les graphistes produisent du savoir : revues Vacarme, Zilsel et Sensibilités. Entretien avec Mélie Giusiano, Christophe Le Drean, Sébastien Marchal et Antoine Perrot Propos recueillis par Amina Damerdji et Natalia La Valle Maquette(s) (Re)faire Tracés Sophie Pierret et Florence Jamet-Pinkiewicz 
	
 Samuel Hayat 
				
				   : 170458954 
	 Collaborations intellectuelles ou scientifiques :
	 
	 
 
 
 Samuel    Hayat, Judith    Lyon-Caen, Federico    Tarragoni 
	Ce numéro construit la notion de singularité, dans une approche interdisciplinaire, en prenant un double point d'appui. Le premier est celui des opérations analytiques,le deuxième est celui, plus empirique, des processus de singularisation des individus à partir de pratiques sociales et de sociabilités ordinaires. 
 
 
 Samuel    Hayat, Camille    Paloque-Bergès 
	Les textes rassemblés dans ce numéro ont en commun d'essayer d’aller au-delà des définitions a priori des termes pirate, pirater, piraterie, piratage pour qualifier des situations, des activités et des êtres donnés. Ils s’interrogent sur ce que l’usage de ces termes fait voir et sur ce qu’il dissimule, sur ce qui est mis en œuvre dans les processus 
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