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Cahiers d'Études Hispaniques Médiévales, n°44/2021

Cahiers d'Études Hispaniques Médiévales, n°44/2021

Pero López de Ayala dans un « monde en plainte et tribulation». Treize leçons

Édité par Hugo Oscar Bizzarri

Cahiers d'études hispaniques médiévales



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Cette monographie se compose de treize leçons sur des aspects fondamentaux de l'œuvre de Pero López de Ayala, avec une attention particulière pour le Rimado de palacio et les Crónicas. Les premières leçons étudient la manière dont Ayala retrace la guerre fratricide entre les rois Pierre et Henri ; la figure du tyran qui, chez Ayala, s'incarne dans la personne du roi Pierre de Castille ; le vice capital et structurant de la cupidité qui traverse la quasi-totalité du Rimado et la manière dont Ayala fait référence à la nécessité pour un bon roi de s'entourer de bons conseillers. Suivent des leçons sur des thèmes moraux et satiriques tels que la mort, à laquelle Ayala consacre des couplets fondamentaux dans son Rimado, ou la tradition littéraire des « états du monde », très éclairante pour des séquences importantes du Rimado. Les leçons suivantes situent l’œuvre d’Ayala dans le cadre de l’histoire littéraire, en commençant par la « dette » envers une œuvre comme le Libro de buen amor et en poursuivant avec le thème – partiellement exploré avant cette leçon – de la présence de la tradition de l’exemplum chez Ayala, tant dans le Rimado que dans ses Chroniques, en insistant, dans la leçon suivante, sur le motif hagiographique particulier de saint Nicolas de Patras. Bien entendu, ne pouvait manquer, dans cette monographie, une leçon sur les Moralia in Job de saint Grégoire, qui constituent une « mine » idéologique d’une bonne partie du Rimado, au-delà du commentaire lui-même. L’avant-dernière leçon aborde un sujet peu étudié : la relation entre les textes d’Ayala et ceux commandés par son contemporain Lorenzo Suárez de Figueroa. Une dernière et dense leçon revient sur la question du prétendu « humanisme » d’Ayala à travers sa vision de l’Antiquité.