Collection : Bibliothèque idéale des sciences sociales
Bi2S
Dirigée par Frédérique Giraud
Faire lire et relire les sciences sociales : telle est l'ambition de la Bibliothèque idéale des sciences sociales (Bi2S). En publiant des rééditions électroniques et imprimées d'ouvrages marquants en sciences sociales, cette collection veut permettre au plus grand nombre de découvrir ou redécouvrir les grands textes classiques qui fondent les différentes disciplines des sciences sociales (sociologie, histoire, géographie, économie, anthropologie, science politique...). Elle ambitionne également de permettre aux lecteurs d'accéder à des ouvrages et des textes de références plus récents, mais devenus introuvables ou difficilement accessibles.
Les textes originaux des œuvres rééditées dans la Bibliothèque des sciences sociales sont systématiquement accompagnés d'une nouvelle préface, proposée par un grand spécialiste de l'auteur et de l'œuvre rééditée. Selon les titres, l'édition des textes originaux peut être augmentée de textes complémentaires, de traductions, d'entretiens avec les auteurs, d'annexes inédites…
Tous les titres de la Bibliothèque idéale de sciences sociales sont consultables en accès libre et gratuit sur le site de la collection : http://books.openedition.org/enseditions/177
Ils sont également disponibles dans des formats portables (PDF, ePub) payants, ou dans le cadre des abonnements des bibliothèques au programme Freemium d'OpenEdition.
Le monumental chef d'œuvre en six volumes que publie Elisée Reclus (1830-1905) dans les dernières années de sa vie – constitue un événement éditorial majeur de la vie scientifique et politique du début du XXe siècle que cette réédition par la Bis permet de redécouvrir.
Publiés d'après les manuscrits de l'auteur par Emmanuel de Martonne
Bibliothèque idéale des sciences sociales
L'ouvrage aujourd’hui réédité s’adresse aux géographes curieux de l’histoire de leur discipline ainsi qu’aux spécialistes d’histoire des idées intéressés par une pensée singulière, soucieuse de comprendre, à toutes les échelles, les civilisations passées et présentes, les milieux dans lesquels elles se déploient et les paysages qu’elles façonnent
Ce livre traite d'une ville, Marseille, occupant une position singulière dans l’espace et l’imaginaire français, pour son ouverture sur le monde et son rôle économique singulier, aujourd’hui en déclin.
La littérature produite en Belgique a de tout temps fait l'objet de nombreux débats, quant à la manière d'en écrire l’histoire et d’en théoriser le développement. Cette anthologie rassemble les principaux discours qui ont marqué ces débats, de 1870 à nos jours.
« Quelles sont les conditions qui font que certains discours fonctionnent comme discours littéraires ? ». Telle était la question, destinée à remplacer le sempiternel « Qu'est-ce que la littérature ? », qui était annoncée dans l'édition originale de Pour une théorie de la production littéraire (Maspero, 1966).
Mener une enquête sociologique reste une opération souvent coûteuse en temps et en moyens. Et le risque est grand d'être ensuite noyés sous la masse des données collectées. Heureusement, il existe des méthodes efficaces pour réaliser le dépouillement d'une enquête et ne pas se contenter des résultats superficiels.
Contribution de premier plan sur les relations entre l'histoire et les sciences sociales, cet ouvrage est écrit au début du XXe siècle alors que les différentes disciplines des sciences sociales tentent de se constituer et de se définir comme sciences, non sans une certaine concurrence.
Charles-Victor Langlois, Charles Seignobos, Gérard Noiriel
L'Introduction aux études historiques constitue le texte de référence de ce qu’on a appelé « l’école méthodique historique » française. Ce manuel cherche à définir les règles de la méthode historique afin de contribuer à asseoir la scientificité d’une discipline, l’histoire, dans le contexte de sa professionnalisation universitaire.
Au milieu des années 1850, l'économiste français Clément Juglar présenta l’une des premières expressions de l’idée de cycle économique. Il publia en 1862, Des crises et de leur retour périodique en France, en Angleterre et aux États-Unis. En 1889 il publiait la deuxième édition, largement augmentée et remaniée, de son grand ouvrage sur les crises.