Tracés. Revue de Sciences humaines est une revue de recherche en sciences humaines et sociales, publiant deux numéros thématiques par an et des hors-série. Ces numéros rendent compte d'un débat ancien qui a pris un tour nouveau en raison de l'actualité éditoriale ou politique, soumettent à une interrogation croisée une notion que les multiples traditions intellectuelles et disciplinaires abordent habituellement en ordre dispersé, ou explorent un champ de réflexion émergeant. Tracés revendique un véritable pluralisme, dont témoigne la variété des thèmes et des approches publiés. Le comité de rédaction de la revue, composé de jeunes chercheurs issus de diverses disciplines poursuit un projet interdisciplinaire fort, qui se traduit notamment dans le choix des articles, notes, traductions et entretiens composant chacun des numéros.
Revue soutenue par l'Institut des Sciences Humaines et Sociales du CNRS.
Alors que l'angoisse comme catégorie est abondamment mobilisée pour désigner une sensation corporelle de mal-être propre à l'individu, ce numéro de Tracés propose de se pencher sur l’angoisse comme régime d’expérience face à l’incertitude, à partir des outils non plus de la psychanalyse mais des sciences humaines et sociales.
Juliette Galonnier, Stefan Le Courant, Camille Noûs, Anthony Pecqueux
Les sciences humaines et sociales au travail (II): Que faire des données de la recherche ?
Le présent numéro propose de marquer un temps d'arrêt pour porter un regard réflexif sur les pratiques et les métiers de la recherche au sens large : qu'est-ce, au fond, qu’une donnée ? Quelle est sa place dans le travail des sciences humaines et sociales? Ces articles apportent leur pierre à une réflexion qui se doit d’être collective.
Émilie Guitard, Igor Krtolica, Baptiste Monsaingeon, Mathilde Rossigneux-Méheust
À l'heure de l’injonction à tout récupérer, réinsérer et recycler, ce dossier fait l’hypothèse que cette injonction exprime aussi un déni de la production massive et constante d’êtres et de choses irrécupérables par les sociétés capitalistes industrielles.
Thomas Angeletti, Quentin Deluermoz, Juliette Galonnier
Qu'est-ce qu'une époque ? Comment en arrêter les contours ? De quoi est-on contemporain ? Et que produisent les tentatives de périodisation sur notre rapport au temps et à l’histoire ? C’est à l’étude de ces questionnements qu’est consacré ce numéro de Tracés montrant ainsi la pluralité des manières de
« faire époque ».
Amina Damerdji, Samuel Hayat, Natalia La Valle, Christelle Rabier
Les sciences humaines et sociales au travail (I). Faire revue
En considérant les chaînes du travail éditorial, les temporalités et les conditions sociales de production comme la place des différent-e-s actrices et acteurs dans l'élaboration des revues scientifiques, ce numéro HS de Tracés veut réfléchir aux effets du format revue sur la production et la réception du savoir en sciences humaines et sociales.
François Jarrige, Stefan Le Courant, Camille Paloque-Bergès
Ce numéro de la revue Tracés cherche autant à présenter et à circonscrire les usages contemporains du terme « infrastructure », qu'à souligner, à partir d’une série de cas situés, les liens qui associent les agencements infrastructurels techniques à un certain nombre d’enjeux politiques et sociaux.
Samuel Hayat, Judith Lyon-Caen, Federico Tarragoni
Ce numéro construit la notion de singularité, dans une approche interdisciplinaire, en prenant un double point d'appui. Le premier est celui des opérations analytiques,le deuxième est celui, plus empirique, des processus de singularisation des individus à partir de pratiques sociales et de sociabilités ordinaires.
Ce numéro interroge la terre comme objet de pensée, comme enjeu de pouvoir et comme lieu d'exercice d'une multiplicité de puissances d’agir et de devenirs politiques. Il cherche à éclairer différentes facettes du revenir de la terre – et ce faisant, à remettre la terre au cœur des interrogations du contemporain.
À un moment historique de remise en cause du travail salarié et de sa capacité intégrative dans la société, de montée du chômage et de marchandisation générale de l'activité humaine, ce numéro souhaite poursuivre cette entreprise de dénaturalisation du travail en appréciant les luttes de qualification qui viennent renégocier ses frontières.