L'intérêt pour l’origine et la diffusion des théories politiques du Moyen Âge et de la Renaissance nous oblige à aborder les traductions avec une perspective philologique et historique qui explique les changements culturels produits à cette époque.

Ce numéro propose de contribuer au développement de la recherche sur les propriétaires fonciers en renseignant leur pouvoir d'intervention dans la fabrique urbaine : appropriation du droit foncier par les habitants, mobilisations à des fins citoyennes, rôle joué par des intermédiaires dans la résolution des conflits.

Alors que l'angoisse comme catégorie est abondamment mobilisée pour désigner une sensation corporelle de mal-être propre à l'individu, ce numéro de Tracés propose de se pencher sur l’angoisse comme régime d’expérience face à l’incertitude, à partir des outils non plus de la psychanalyse mais des sciences humaines et sociales.

Ce numéro s'interroge sur un aspect peu étudié des travaux sur le corps : les interactions entre les deux systèmes sémiotiques que sont le langage verbal et un aspect du langage corporel qu'est le geste. Dans leurs interférences s'élabore dès le XVIe siècle une transformation profonde des fonctions sociale et individuelle du «visibile parlare».

La partie centrale de ce numéro est consacrée à un dossier sur les représentations de l'amitié dans les derniers siècles du Moyen Âge dans l’aire hispanique (Castille et Aragon) et française (Oïl et Oc), sous l’angle particulier des liens entre amitié et politique.

Ce numéro blanc s'inscrit dans le mouvement de lutte pour la protection du système des retraites et la défense du service public d'enseignement supérieur et de recherche.

Ce dossier est axé sur les femmes savantes présentes à la cour des Rois Catholiques dans un éventail temporel, qui va de la naissance de l'aînée des souverains, à la mort de celle de leurs filles Jeanne I. Les articles contenus dans ce dossier traitent principalement de l'éducation de ces femmes exceptionnelles d'un point de vue multidisciplinaire.

Ce numéro de Laboratoire italien entend considérer les narrations à travers lesquelles hommes et femmes ont interprété leur expérience des camps d'extermination et de concentration nazis. C’est à eux que l’on doit la création d’une mémoire culturelle partagée qui est aujourd’hui mise en discussion par les instruments rhétoriques de la post-vérité.