« Les Demoiselles-photographes s’arrêtent au seuil des baraques, au seuil de la misère. Contrainte technique d’abord : elles n’ont pas de flash, et les intérieurs sont trop sombres. Contrainte morale ensuite : elles sont sans doute réticentes à photographier la saleté qui y règne. Alors toute la famille sort, sur le pas de sa porte, sous l’auvent, sous la véranda ».Le dispensaire La Mouche - Gerland, animé par les sœurs de Marie immaculée était situé en plein cœur des taudis d’un quartier de Lyon, bidonvilles aujourd’hui disparus qui abritaient des ouvriers français, italiens ou espagnols, tous victimes de la crise et vivant dans la plus grande misère.80 photographies imprimées en deux tons, accompagnées de textes.