Dirigée par Yves-François Le Lay, Frédéric Le Marcis, Camille Martin et Igor Moullier
« Sociétés, Espaces, Temps » publie depuis 1993 des ouvrages relevant principalement de l'histoire, de la géographie et de la sociologie sur des questions ou des thématiques qui rassemblent les trois disciplines. Elle accueille des travaux de recherche originaux et inédits, sur des thématiques ou des objets d'études transversaux, avec une réflexion épistémologique constamment présente. Elle est attentive à l'histoire des disciplines elles-mêmes, antérieure aux cloisonnements actuels. Fortement ancrée dans les mondes contemporains, elle demeure ouverte aux périodes historiques plus anciennes.
La collection accueille de préférence des monographies, et entend associer au support papier des instruments de travail ou des corpus numériques et interactifs.
Ce livre interroge la construction disciplinaire de la géographie en France, en Prusse et en Grande-Bretagne au tournant du XVIIIe et du XIXe siècle. Il questionne plus spécifiquement les liens entre les savoirs géographiques et le contexte politique.
La notion d'acceptation sociale est omniprésente dans les politiques de développement des territoires.Cet ouvrage vise à mettre en lumière les critères d'acceptabilité des projets de développement territorial sur la base d'une approche comparative franco-allemande.
À partir d'une enquête sur les carrières, la production savante et l'action politique de ceux qui ont utilisé professionnellement leur connaissance de la langue arabe, — savants orientalistes, interprètes militaires et civils, professeurs, employés de l'État –, l’ouvrage propose une approche inédite du processus colonial au Maghreb et au Levant.
Une histoire internationale des réformes scolaires en France, 1870-1914
Sociétés, Espaces, Temps
En intégrant les acquis les plus récents de l'historiographie, cet ouvrage propose de repenser l'histoire de l'école républicaine en examinant la relation que l'école française – et plus généralement le processus de « nationalisation » du système scolaire – entretient avec les expériences en cours dans les autres pays occidentaux.
Ce livre explore les manières dont se construit le genre en enquête, sans naturaliser le sexe, sans négliger non plus les autres catégories (âge, génération, classe, origine, etc.) influençant la définition des échanges relationnels de terrain.
On ne naît pas homme, on le devient. Cet ouvrage se propose de déconstruire ce qui a fait longtemps figure d'invariant et de montrer que la masculinité a une histoire. Les contributions qui courent de la préhistoire à nos jours peignent ainsi des masculinités à la fois multiples et changeantes.
Par une étude ethnographique des usages sociaux de l'écrit dans la région cotonnière du Mali, ce livre analyse les dynamiques d'alphabétisation au sens large et s'intéresse aux pratiques de lecture et d’écriture au quotidien.
À la croisée de l'histoire des femmes et du genre et des politiques d'immigration, cet ouvrage interroge, dans la France des décennies 1920 et 1930 à travers l’exemple marseillais, le poids du genre dans l’exclusion et l’intégration des immigrants.
Guillaume Lacquement, Karl Martin Born, Béatrice von Hirschhausen
Cet ouvrage prend le parti de traiter de la transformation contemporaine des campagnes dans un cadre national et d'observer les processus actuellement à l'œuvre, en Allemagne.
Cet ouvrage analyse, à travers le cas de Fès, l'ensemble des mécanismes de fabrication d'une ville nouvelle et ceux de son corollaire – la transformation d’une ville ancienne –, sous le Protectorat français au Maroc (1912-1956).