Dirigée par Yves-François Le Lay, Frédéric Le Marcis, Camille Martin et Igor Moullier
« Sociétés, Espaces, Temps » publie depuis 1993 des ouvrages relevant principalement de l'histoire, de la géographie et de la sociologie sur des questions ou des thématiques qui rassemblent les trois disciplines. Elle accueille des travaux de recherche originaux et inédits, sur des thématiques ou des objets d'études transversaux, avec une réflexion épistémologique constamment présente. Elle est attentive à l'histoire des disciplines elles-mêmes, antérieure aux cloisonnements actuels. Fortement ancrée dans les mondes contemporains, elle demeure ouverte aux périodes historiques plus anciennes.
La collection accueille de préférence des monographies, et entend associer au support papier des instruments de travail ou des corpus numériques et interactifs.
Cet ouvrage retrace l'histoire de la société immobilière qui a construit, détenu et géré les immeubles de la plus célèbre rue de Lyon, la rue de la République, du milieu du XIXe siècle au début du XXIe siècle.
Ce cas, rare en France, permet de lier l'histoire d'une entreprise à celle d’un espace urbain, de sa population et de ses commerces.
Ce livre dévoile le quotidien de la prison centrale de Yaoundé, de ses détenus comme de leurs gardiens.
Il se situe à la croisée d'approches urbaine, sociale et politique, depuis un objet encore trop peu étudié en géographie et s'appuie sur une recherche initiée dès 2010.
La Tunisie est régulièrement présentée dans les médias internationaux comme une « exception » au sein de son environnement arabo-musulman. Fondé sur des entretiens auprès d'une soixantaine d'écrivain.e.s et d’éditeurs tunisien.e.s, cet ouvrage reconstitue finement les formes de résistance, tant à l’ordre étatique qu’à l’ordre familial et conjugal.
À partir de l'été 1914, les sociétés européennes paraissent brutalement saisies par la guerre. Cent ans plus tard, alors que tous les États ayant fait la guerre ou en étant issus ont engagé de vastes programmes de commémoration, le moment semblait particulièrement opportun pour saisir comment l'État fait la guerre et ce que la guerre fait à l'État.
Que signifie, aujourd'hui, être chercheur·e et travailler avec le concept de genre ? Les quatorze contributions réunies ici visent à répondre à cette question à partir de différentes disciplines : géographie, histoire, littérature, sociologie, STAPS, linguistique, psychologie sociale, SIC, sciences de l'éducation, philosophie.
L'« Ethno-psychiatrie » d'Henri Ellenberger est la première synthèse de langue française sur cette discipline hybride située entre psychiatrie et ethnologie, qui a connu un succès foudroyant ces dernières décennies. Cette édition critique est présentée du point de vue de l'histoire de la médecine, des sciences humaines et sociales.
L'ouvrage étudie l'élaboration du discours relatif à « Nos ancêtres les Gaulois » dans une démarche d'histoire des savoirs. Il met en évidence les écarts entre la recherche archéologique et historique et la fabrique scolaire des Gaulois qui apparaissent comme une réponse aux questions identitaires de la IIIe République naissante.
Cet ouvrage se penche sur les trajectoires de femmes algériennes entrées en France, et plus précisément à Lyon, avant l'indépendance de leur pays. Prenant acte d'une immigration féminine précoce, cette étude démontre que ces femmes sont des actrices à part entière de leur histoire. Il en résulte des identités complexes et partagées entre deux pays.
Les sciences sociales et les humanités exploitent des corpus de textes. Leurs composition, mesure et interprétation sont des opérations centrales d'un point de vue épistémologique et méthodologique. Le présent ouvrage croise disciplines, méthodes et points de vue afin de révéler les spécificités d'une discipline à l'autre.
Ce livre interroge la construction disciplinaire de la géographie en France, en Prusse et en Grande-Bretagne au tournant du XVIIIe et du XIXe siècle. Il questionne plus spécifiquement les liens entre les savoirs géographiques et le contexte politique.
