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Mots. Les langages du politique, n°103/2013
Le silence en politique
Mots. Les langages du politique
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Apparent paradoxe au regard de son titre : la revue Mots. Les langages du politique a retenu « le silence en politique » comme dossier de son prochain numéro. Le silence est généralement défini par la négative ou l'absence, opposé à la parole ou au bruit. Pour autant, le silence n’est pas nécessairement dépourvu de sens. Il est d’abord diversement perçu selon les époques et les cultures. Il peut ensuite être interprété différemment : la réponse par le silence à une question n’a pas la même signification en tout lieu. Il vaut accord ou acquiescement, comme en droit le plus souvent, selon le principe « Qui ne dit mot consent », mais peut aussi traduire le refus ou la désapprobation. Le silence est enfin valorisé ou déprécié en fonction des circonstances : il en est dans lesquelles il convient de parler, et d’autres où il est recommandé de se taire. Si les silences sont multiformes et polysémiques, silence et parole restent indissociables et inséparables. Mais quelle place et quelle importance accorder au silence dans l’analyse du discours ? Envers de la parole, point aveugle, partie fonctionnelle et structurante du discours, composant essentiel des énoncés, élément constitutif de la communication, mécanisme producteur du sens, « matière signifiante par excellence » ? Au-delà de ces interrogations, le dossier vise particulièrement les usages et les interprétations des silences en politique. On s’intéressera au silence politique lui-même et au traitement (médiatique notamment) qui en est fait, plutôt qu’au non-dit, à l’implicite, à l’indicible, à l’ineffable ou au refoulé des discours.
DOSSIER
Hommage à Maurice Tournier
DOSSIER
Denis Barbet, Jean-Paul Honoré — Ce que se taire veut dire. Expressions et usages politiques du silence
Marion Béchet, Marion Sandré, Fabrice Hirsch, Arnaud Richard, Fabrice Marsac, Rudolph Sock — De l'utilisation de la pause silencieuse dans le débat politique télévisé. Le cas de François Hollande
Paola Paissa — Le silence sur la torture pendant la guerre d'Algérie. Analyse d'un corpus de presse française (1957 et 2000)
Anaïs Theviot — Un silence numérique bavard. Controverses autour de l'interdiction de la propagande politique en ligne avant le vote
VARIA
Damon Mayaffre — Sarkozysme et populisme. Approche logométrique du discours de Nicolas Sarkozy (2007-2012)
Josette Lefèvre — La parole en mouvement du patronat. CNPF-Medef 1981-2010
Notes de recherche
Haoues Seniguer — Genèse et transformations de l'islamisme marocain à travers les noms. Le cas du Parti de la justice et du développement
Grégory Piet — Derrière les mots du politique. Le-pire-est-à-venir, un marqueur temporel particulier dans le discours politique en Belgique
Sébastien Ledoux — Les historiens face aux nouveaux usages du mot mémoire
Comptes rendus de lecture
François Gaudin éd., Alain Rey, vocabuliste français (Foudil Cheriguen)
Yeni Serrano, Nommer le conflit armé et ses acteurs en Colombie. Communication ou information médiatique ? (Pierre Fiala)
François Rastier, Apprendre pour transmettre. L'éducation contre l’idéologie managériale (Damon Mayaffre)
Jean-Paul Honoré
: 035191430
Collaborations intellectuelles ou scientifiques :
Jean-Paul Honoré, Églantine Samouth, Yeny Serrano
Ce dossier traite de la manière dont les identités collectives se manifestent et se construisent à travers les discours politiques et médiatiques en Amérique Latine.
Paul Bacot, Dominique Desmarchelier, Jean-Paul Honoré
Jean-Paul Honoré, Agnès Steuckardt
Maurice Tournier, Jean-Paul Honoré
Patrick Beillevaire, Jean-Paul Honoré
Jean-Paul Honoré, Marie-Anne Paveau, Gabriel Périès
Pierre Fiala, Jean-Paul Honoré
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