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Mots. Les langages du politique, n°126/2021
Le travail et ses maux
Mots. Les langages du politique
Le présent dossier rassemble des contributions consacrées aux mots du travail. Issus de la science politique, de la sociologie, de l'anthropologie ou des sciences de l’information et de la communication, les auteurs et autrices s’interrogent sur la façon dont le discours néo-managérial est porté par les cadres du privé et du public comme sur la manière dont les salariés y répondent. Ils en révèlent la force de pénétration, essentiellement due à sa malléabilité, qui permet à des acteurs de divers horizons de se l’approprier, et soulignent ses contradictions, entre libération du travail et imposition de nouvelles normes, réenchantement du travail et durcissement des conditions faites aux travailleurs. La résistance et la contestation s’en nourrissent, qu’elles passent par la mise à distance de la communication d’entreprise ou par le réinvestissement de certains aspects du discours médiatique. Comme le soulignent certains des articles du dossier, le langage des luttes n’est d’ailleurs pas lui-même exempt de contradictions.
Camille Noûs
: 249647966
Collaborations intellectuelles ou scientifiques :
Albin Wagener, Renaud Hourcade, Christian Le Bart, Camille Noûs
Ce numéro de la revue Mots, consacré aux discours climatosceptiques, se propose d'éclairer les formes passées et présentes des énoncés climatosceptiques, leur production et leur circulation, en prêtant attention tant aux champs politique et médiatique qu’à celui des réseaux sociaux et des communautés numériques « alternatives ».
Tracés, Camille Noûs
2020 a été une année particulière à bien des égards : le Covid-19, mais aussi la forte mobilisation contre la loi de programmation de la recherche en France. Il nous importait de faire un numéro mobilisé qui rende compte de ce qui s'est joué au cours de cette année inhabituelle.
Annabelle Allouch, Camille Noûs, Nicolas Rabain, Christelle Rabier, Clémentine Vidal-Naquet
Alors que l'angoisse comme catégorie est abondamment mobilisée pour désigner une sensation corporelle de mal-être propre à l'individu, ce numéro de Tracés propose de se pencher sur l’angoisse comme régime d’expérience face à l’incertitude, à partir des outils non plus de la psychanalyse mais des sciences humaines et sociales.
Juliette Galonnier, Stefan Le Courant, Camille Noûs, Anthony Pecqueux
Le présent numéro propose de marquer un temps d'arrêt pour porter un regard réflexif sur les pratiques et les métiers de la recherche au sens large : qu'est-ce, au fond, qu’une donnée ? Quelle est sa place dans le travail des sciences humaines et sociales? Ces articles apportent leur pierre à une réflexion qui se doit d’être collective.
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