Dirigée par Pierre-François Moreau et Arnaud Milanese
Recherches, héritages, controverses : telles sont quelques-unes des formes que prend le mouvement des idées. L'histoire de la pensée ne se limite pas à des systèmes grandioses et fermés sur eux-mêmes ; elle est constituée également par des discours accumulés, des polémiques, des migrations conceptuelles d'un secteur de la pensée à un autre. La collection « La croisée des chemins » publie des textes consacrés à l'histoire intellectuelle et à ses retentissements actuels : philosophie, théorie politique et juridique, esthétique et enjeux des pratiques scientifiques. Elle s'emploie également à faire connaître la recherche étrangère en ces domaines et à donner à lire les textes fondamentaux qui ont marqué les grands moments de cette histoire.
L'ouvrage interroge les représentations, les débats et les arguments que les auteurs du XVIIe siècle déploient relativement aux rapports de l'homme et de la bête, qu’on appelle alors aussi « la brute ». Aucune éthique animale n’émerge de leurs écrits, mais cela ne peut être rapporté à la simple expression de préjugés irrationnels.
La présente étude, qui s'inscrit dans le renouveau des études consacrées aux philosophies hellénistiques et romaines en France et à l'étranger, doit être comprise comme la reconstruction d'une pensée stoïcienne de l'évaluation dont nous avons choisi de rendre compte en termes de « dispositif d’évaluation ».
Louis Althusser et Michel Foucault, lecteurs de Hegel
La Croisée des chemins
Contre une lecture simpliste de l'anti-hégélianisme que L. Althusser et M. Foucault ont défendu dans les années 1960, l’ouvrage propose un parcours dans les textes de jeunesse de ces philosophes pour mettre au jour l’ancrage hégélien de leurs problématiques, et cherche à montrer comment ils ont élaboré leur pensée à travers la critique de Hegel.
Durant plus de soixante ans, Deligny a construit un travail autour de l'enfance en marge. Un travail qui lie de manière indissociable théorie et pratique, occasions et tentatives, écriture et cinéma. Par une pensée à la fois de l'immuable et de la circonstance ; par un regard qui s’avère – en un sens inusuel – profondément et autrement politique.
Les rapports entre marxisme et phénoménologie ont constitué un axe fondamental du débat culturel européen, dans les années 1960 et 1970.Ce volume a pour ambition de proposer une synthèse sur le sujet. Il vise également à promouvoir une première réflexion historique sur le courant philosophique et à évaluer son héritage dans le débat contemporain.
Descartes, Cureau de la Chambre, Poulain de la Barre et Malebranche
La Croisée des chemins
L'ouvrage est une étude de deux grandes conceptions de la différence des sexes à l'époque moderne : celle de Descartes et celle de Cureau de la Chambre. L'ouvrage met en valeur les travaux de physiologie et de médecine de Descartes, travaux rarement étudiés, surtout dans cette perspective du sexe et du genre.
Ces études reviennent sur le problème du matérialisme dans l'histoire de la philosophie à travers une série de thèmes, parfois classiques, parfois moins (les rapports corps-esprit, le statut du cerveau, la question de l'athéisme, mais aussi le rêve, le rire, l'embodiment et l’émergence d’un « nouveau matérialisme » contemporain).
Jacques Martin, Jean-Baptiste Vuillerod, Étienne Balibar
Cet ouvrage est la publication du mémoire de Jacques Martin sur la notion d'individu chez Hegel. L’auteur y développe des concepts et des thèmes qui seront essentiels pour les philosophies de Louis Althusser et de Michel Foucault, ses amis : la problématique, la surdétermination, le transcendantal historique, la critique de la dialectique idéaliste
Partant d'une analyse comparée de l'empirisme moderne et critique du XVIIIe siècle anglais et écossais, cette étude porte sur la manière de construire la relation sujet/objet et de faire de la société une « nature » qui nous environne et qu’il devient possible d’observer en la regardant à distance.
Alain Patrick Olivier, Maiwenn Roudaut, Hans-Christoph Schmidt am Busch
Le présent ouvrage, qui fait suite à La « reconnaissance » comme principe de la Théorie critique propose un état des lieux des théories de la reconnaissance aujourd'hui et une contribution à penser ces nouvelles perspectives.