Laboratoire italien se propose de constituer un lieu de réflexion et de débat pour quiconque s'intéresse à l'Italie en tant que laboratoire politique. Postuler un « laboratoire politique » italien signifie considérer l'Italie, dans sa pluralité et diversité, du Moyen Âge à nos jours, comme un lieu de réalisations et de réflexions politiques spécifiques qui ont pu avoir quelque importance au-delà des frontières de la péninsule. Concevoir l'Italie comme un « laboratoire » signifie aussi, sur le plan de la méthode, promouvoir des analyses fondées sur des expériences autant que sur des textes et des concepts. Il ne s’agit donc pas seulement de faire dialoguer les auteurs mais de les inscrire dans l’histoire brûlante de leur cité et, tout à la fois, dans les traditions textuelles – juridique, littéraire, philosophique, etc. – qu’ils modifient ou enrichissent, de donner de la vie à leurs mots et de les replacer dans le champ des objectifs qu’ils servent et des enjeux qu’ils dévoilent.
Chaque numéro de Laboratoire italien comporte un dossier monographique, des articles de varia, des publications de textes et documents inédits et des lectures d’ouvrages récemment publiés. Laboratoire italien est une revue publiée par ENS Éditions et qui bénéficie du soutien de l’UMR 5206 Triangle (ENS de Lyon / Université de Lyon) et du Dipartimento di scienze giuridiche de l’Université de Trente.
La revue revue Laboratoire italiena cessé de paraître en version imprimée à compter du n° 16/2015.
La revue dans sa version numérique est diffusée sur la plateforme Revues.org
Le corporatisme fasciste à l'étranger. Circulations, réceptions, hybridations
Ce numéro interroge la circulation, la réception et les formes d'hybridation du corporatisme de l'Italie fasciste dans le monde entre les années 1920 et 1950. En postulant l’idée d’un « laboratoire corporatif », italien et international, ce numéro souhaite proposer une histoire transnationale de ce modèle politique, économique et social.
Risorgimento delle Lettere : l'invention d'un paradigme ?
Le dossier de ce numéro de Laboratoire italien interroge la notion de « Risorgimento delle lettere » telle qu'elle apparaît sous la plume des hommes de lettres italiens des XVIIIe et XIXe siècles.
Paola Cosentino, Lucie De Los Santos, Enrico Mattioda
Paroles d'exil. Culture d'opposition et théorie politique au XVIe siècle
Dans ce numéro,il s'agit de montrer comment la recherche sur l'exil politique à l'intérieur de la péninsule ne peut répondre à une analyse locale et suppose une approche internationale de l’objet d’étude. Il s'intéresse également à la reprise de l’expérience de l’exil comme opérateur de la réflexion historique ddans les siècles suivants : XVe-XVIe
Ce numéro entend montrer la complexité de l'histoire contemporaine de Venise ; une histoire qui ne s’est pas arrêtée lorsque Venise a cessé d’être la « colonie vierge de l’ancien monde », selon l’expression de Chateaubriand.
Ce numéro de Laboratoire italien interroge l'idée de « traduction politique ». Partant d’une longue expérience de traduction, il en examine les présupposés, les fondements et les modalités de réalisation.