Avant-propos des traducteurs
Préface
1. Les limites de la politique
Chapitre 1 — Le développement naturel de l'individu (Émile, livres I-IV)
I. Les caractéristiques de l'Émile
II. La définition et les objectifs d'une éducation naturelle
A. La nature et l'éducation naturelle
B. L'homme naturel et l'homme civil
C. L'objectif d'une éducation naturelle
III. L’Émile comme traité d’éducation
A. L’intention des propositions éducatives de Rousseau
B. Les méthodes d’éducation appropriées
C. L’éducation d’Émile
D. L’éducation des femmes
IV. L’Émile, analyse philosophique de la nature humaine
A. Les implications de la distinction entre les sexes
B. Les étapes naturelles du développement humain : l’enfance
C. La première enfance : le développement des sens
D. L’enfance tardive : le développement de la raison
E. L’adolescence : le développement des passions
V. Les implications de la pitié : les vertus humaines et les
affections humaines
Chapitre 2 — La métaphysique « détachable » de Rousseau et la vie bonne (Émile, livres IV-V)
I. Les caractéristiques de la « Profession de foi »
II. La théologie naturelle de Rousseau et la métaphysique dualiste
A. Les premiers « articles de foi » : la théologie naturelle
B. La métaphysique dualiste
C. La métaphysique « détachable » de Rousseau
III. La conscience et la moralité personnelle : la religion naturelle comme solution au problème de la loi naturelle
IV. La vie bonne choisie par Émile : la solution romantique de Rousseau
A. La dualité de l’intention de Rousseau
B. L’homme bon et le bon citoyen
C. Bonté et vertu
V. L’Émile, réponse de Rousseau à la République de Platon
Chapitre 3 — L’état de nature (Second Discours, Première Partie)
I. Les caractéristiques du Discours sur l’inégalité
A. Le niveau populaire et le niveau philosophique de l’intention de Rousseau
B. L’analyse scientifique de la nature
II. L’état de nature : l’homme comme phénomène physique
A. L’autosuffisance biologique de l’homme primitif
B. La nourriture de l’homme primitif
C. L’isolement de l’homme primitif et la famille
D. Les facultés de l’homme primitif : le statut du langage et de la raison
E. Les sentiments de l’homme primitif : l’amour de soi et la pitié
III. Le concept de nature chez Rousseau
A. La perfectibilité, caractéristique de l’espèce humaine
B. La nature et la distinction entre physique et moral
Chapitre 4 — L’évolution de l’espèce humaine (Second Discours, Seconde Partie)
I. Le droit naturel comme critère du jugement
II. Les stades de l’évolution politique
A. L’émergence de la famille et de la société sauvage
B. La création de la civilisation et les prétentions à la propriété
C. L’établissement de la société civile et de la loi
D. L’institution du gouvernement et des magistratures
E. La dégénérescence du gouvernement légitime en tyrannie
III. L’originalité de la philosophie politique de Rousseau
Chapitre 5 — La contradiction entre les sciences et les mœurs
I. Les caractéristiques du Premier Discours
II. La contradiction entre les Lumières et la société
A. La critique de la morale au XVIIIe siècle en France
B. La preuve historique de la coïncidence des Lumières et de la corruption
C. Les sciences comme causes de corruption
D. La corruption morale causée par les arts : le luxe
E. Le Premier Discours comme résumé de l’enseignement de Rousseau
III. La structure de la philosophie politique de Rousseau
2. Les possibilités de la politique
Chapitre 6 — La nature du droit politique (Le Manuscrit de Genève)
I. Les caractéristiques des écrits politiques de Rousseau
II. La justice comme invention humaine
A. L’article Droit naturel de Diderot : un contemporain critique de Rousseau
B. La réponse de Rousseau : la loi naturelle est non naturelle
C. La nature de la loi, norme de la justice
D. Le rejet des autres conceptions du droit politique
E. L’« idée de société civile » et « la science du législateur »
III. La tension entre nature et société civile
Chapitre 7 — Les principes du droit politique (Le contrat social)
I. Les caractéristiques du Contrat social
A. L’orientation pratique des principes du droit politique de Rousseau
B. Le destinataire de l’enseignement politique de Rousseau
II. Les principes du droit politique
A. Le contrat social ou la nature de la loi
B. Les limites de la souveraineté
C. La volonté générale
D. Le souverain et le gouvernement
E. La formule géométrique du gouvernement légitime
III. La liberté et l’ordre : la tension entre la politique et la morale
A. L’essence de la conception du droit politique de Rousseau
B. La pertinence morale de la légitimité politique
Chapitre 8 — La science du législateur (Le contrat social, conduit jusqu’à son terme)
I. La fondation
A. La fonction du législateur
B. La modification apportée par Rousseau à la conception classique du législateur
C. La modification apportée par Rousseau à la conception machiavélienne du législateur
II. La science du législateur : les maximes de la politique
A. Les conditions historiques de la fondation
B. Les conditions physiques de la fondation
C. Les caractéristiques de la société civile
D. Les effets des différentes formes de gouvernement
E. Le déclin des institutions politiques
III. Théorie et pratique dans la pensée politique de Rousseau
A. La flexibilité des principes du droit politique
B. Le statut de la philosophie politique
C. Un commentaire final : Rousseau écrivain
Chapitre 9 — Conclusion. Quelques réflexions critiques
I. La pertinence toujours actuelle de la philosophie politique de Rousseau
II. L’échec du système de Rousseau
A. Le Contrat social : les principes du droit politique de Rousseau sont intenables
B. L’Émile : la conception rousseauiste de la conscience et de la liberté est intenable
C. La « Profession de foi » : la métaphysique de Rousseau est intenable
D. Le Second Discours, Première Partie : l’homme comme animal social
E. Le Second Discours, Seconde Partie : les origines de la société civile
III. L’ouvrage le plus défendable de Rousseau : le Premier Discours
Bibliographie