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Laboratoire italien . Politique et société, n°27/2021

À distance

Édité par Jean-Louis Fournel, Matteo Palumbo

Laboratoire italien



Revue exclusivement électronique (à partir du n° 16/2015) disponible en libre accès sur OpenEdition Journals

L'université a toujours supposé des rencontres, des face à face, des présences, des croisements : la « distance », quand elle y était pensée, relevait avant tout d’une question de méthode, d’une problématisation permettant la construction d’un point de vue original : la distance était féconde quand elle se contentait d’être métaphorique. Au contraire, ce qui s’est imposé en mars 2020 ce fut bien une distance d’une concrétude brutale. Des néologismes barbares et des acronymes surgirent tels le couple « présentiel » / « distanciel » en français ou la DAD (didattica a distanza) en italien. Un élément qui relevait de l’évidence, la présence, est devenu une simple option, qu’il est loisible d’écarter, d’où de nouvelles pratiques universitaires. Du fait de l’impossibilité des déplacements, la pandémie a également bouleversé les jeux d’échelle (local, national, international) touchant habituellement l’enseignement supérieur. Même si la généralisation de la mise à distance a entraîné son lot de souffrances, individuelles et collectives, la question de la distance ne saurait être abordée seulement à partir de réactions affectives ou technophobes. Il s’agit au contraire à la fois d’établir des constats, d’analyser les conséquences, d’identifier les projections, de prendre en compte les effets d’aubaine éventuels pour les différents acteurs, à commencer par ceux qui gouvernent l’université localement et nationalement. C’est sur tout cela que ce dossier voudrait engager une discussion ouverte.

Jean-Louis Fournel
lien IdRef : 029273188


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